Voilà maintenant 1 mois que nous habitons notre maison.
Le hic pour l’instant, c’est l’humidité du sous-sol. Dès qu’il semble faire beau le matin, nous ouvrons la porte du garage du sous-sol pour aérer. On sent que ça lui fait du bien et que cela s’avère nécessaire.
Nous remarquons que la dalle rejette un peu d’eau qui perle aux extrémités.
Au cours du déménagement nous y avons stocké pas mal de choses y compris la matière première d’Isa, Enseignante de son état, des cartons complets de livres, de cours, de polys, de fiches de préparation sur tous les niveaux de l’école primaire.
A vue de nez, au sol, ça couvre près de 15 m2, rien que ça. Et avec cette humidité ambiante, on se dit qu’il vaudrait mieux assurer et démarrer plus tôt que prévu le plancher du comble afin de stocker, bien au sec, ce précieux Capital.
Voici le comble aménageable tel qu’il nous a été livré, c’est-à-dire, solives apparentes, emplies de laine de verre, trémie réalisée et escalier posé. Là, il ne faut pas se louper pour s’y déplacer, le moindre faux pas est fatal, vous passeriez directement de l’étage au rez-de-chaussée en massacrant le plafond ! 😉
Pour le matériau principal, le bois, nous avons opté pour l’OSB.
O.S.B : Oriented Strand Board (qui se traduit en français par panneau à lamelles minces orientées).
Il est plus cher que l’Agglo classique mais aussi et surtout plus résistant et plus léger. Pour le transport et la mise en place, c’est important.
Au passage le notre est poncé, ce qui le rend tout doux et tout de suite pratiquable, même à pieds nus.
Pour l’épaisseur, la plupart des gens utilisent du 15 mm qui est donné pour supporter une charge de 350 kg/m2, nous lui avons préféré le 18 mm, légèrement plus lourd mais qui peut supporter jusqu’à 650 kg/m2. Alors attention, n’allez pas imaginer mettre du bois très épais avec l’idée de pouvoir charger un maximum votre comble. Il y a une limite physique, celle de votre charpente. Il faut au préalable se renseigner pour connaitre la charge maximale acceptable.
Pour ce qui est de la surface à couvrir, nous avons au centre 60 m2 disponibles, disposant de 2.50 m de hauteur + 30 et 30 sur les côtés sous les pentes avec là moins d’ 1.80 m jusqu’à rien du tout aux extrémités. Nous allons donc nous attaquer à la partie centrale dans un premier temps mais nous couvrirons bien l’intégralité du comble pour exploiter l’espace sous pentes en rangements divers.
Pour la visserie, pas de chichi, on est parti sur de la Rocket, de la vis de compét’ !
Alors c’est sûr on est loin des 1.000 vis à 15 € de Brico Dépôt, je n’ai trouvé les miennes que par conditionnement de 90 à 8,90 € la boîte chez Casto.
Pour tracer les lignes de repérages au sol, Super Manu qui est venu m’aider, a apporté son « bleu ». Mais non, pas son « bleu » de travail, son Bleu de maçon. 😉 Pour celles et ceux qui n’en connaissent pas le principe, c’est tout simple, il s’agit d’une corde qui ici mesure 15 m, qui est contenue dans un réceptacle comme un mètre mesureur avec une petite manette pour la rembobiner. L’astuce c’est qu’il y a un petit réservoir pour y mettre de la poudre bleue. Ainsi, la corde en est recouverte et lorsque l’on a besoin de tracer de manière visuelle une ligne droite, il suffit de dérouler la corde à la longueur voulue puis une fois qu’elle est tendue, de la pincer et de la remonter comme si vous tendiez la corde d’un arc puis vous la relâchez et clac, à l’impact avec le mur ou le sol, la poudre de la corde se dépose en ligne parfaitement droite sur le support. C’est génial !
Les repères une fois tracés, les intersections des lignes nous indiquent où percer et positionner nos vis.
Bien sûr, pour réaliser ce quadrillage, vous devez vous baser sur la position et l’écartement de vos solives. Pour nous, elles sont espacées de 60 cm. Nos plaques couvrant 3 solives, nous avons placé en tout 9 vis par plaque, 3 en haut, 3 au milieu et 3 en bas de la plaque. Et pour chaque ligne de 3 vis, la plaque faisant 63 cm de large, nous avons vissé à 10, 30 et 50 cm.
Nous avons eu de petits aménagements à faire, comme par exemple, arrivés à la trémie, les plaquistes n’ont pas lésiné sur la colle, de gros pâtés débordaient, qu’il a fallu poncer afin que notre plancher vienne bord à bord.
Sur certains forums et autour de moi des personnes ont utilisé des bandes de liège afin d’isoler acoustiquement le plancher et éviter qu’il grince. Après coup, le plancher grince quand même… Nous avons donc décidé de nous en passer.
Pour le positionnement des plaques, on peut lire partout qu’il faut décaler les plaques pour obtenir une meilleure rigidité, c’est ce que nous avons fait, en employant la technique du parquet, la chute du morceau se trouvant en bout de ligne, si elle a une taille « acceptable », est utilisée pour démarrer la ligne suivante.
Au final, 6 heures auront été nécessaires et voici le résultat : tadam !
Coût total : 7.32 x 65 plaques + 8.9 x 6 boîtes de vis = 529.2 €
A quoi il faut ajouter le prix d’une bonne perceuse-visseuse ! 😉
Comptez entre 150 et 250 € pour du bon matos.