Les devoirs du week-end
le dimanche 20 avril 2008Ce samedi, préparation de l’intervention (finale j’espère) pour la dérivation de la source naturelle d’eau découverte lors du forage du puits de perte.
Problème : Pour rappel, nous avons un puits de perte de 2.50 m de profondeur placé en bas de la descente de garage, censé récupérer et diffuser les eaux de pluie qui descendent de la pente. Le hic, c’est que depuis qu’il a été creusé, une poche d’eau naturelle voire une petite source affleurante, a profité de ce conduit pour l’investir. Résultat, le puits est 100% inefficace puisqu’il est rempli en permanence, créant même de la gène car lorsqu’il pleut, celui-ci déborde et avait inondé le sous-sol, retardant le coulage de la dalle. La totale !
Solution : A partir du puits de perte, profiter que le terrain soit long et en pente pour créer une tranchée dans laquelle nous insèrerons des tubes d’épandage pour diriger et éloigner l’eau en contrebas.
Objectif du jour : perçage et découpage du puits de perte pour y insérer le tube PVC de départ.
Etape 1 : Ecopage de l’eau qui se trouve devant et dans le puits perte.
Vous imaginez bien qu’en perçant un trou de 20 x 20 cm, si le niveau d’eau du puits n’est pas plus bas que le trou, l’eau va s’engouffrer et se déverser dans la tranchée.
Il nous a fallu pas moins de 40 seaux (seaux de crépi vides) pour enlever l’eau se trouvant devant et diminuer suffisamment le niveau du puits.
Etape 2 : Perçage et tronçonnage du puits de perte.
Là, il a fallu lutter, le béton est de très bonne qualité, renforcé sur ses contours de barres de métal.
Perçage de 2 trous au foret de 20, 1 sur le haut et le 2nd sur le bas puis attaque à la tronçonneuse à béton pour découper les contours du pseudo carré que nous souhaitions ôter.
Le puits ne se laissait pas faire, nous y sommes allés à grands coups de burin, marteau et barre de fer.
Après un bon 1/4 d’heure de bataille acharnée, il a enfin cédé.
Le trou a été fait à ~20 cm du haut du puits afin de se préserver une marge et faire qu’il ne déborde plus JAMAIS ! 😉
Etape 3 : Insertion du tube à l’intérieur de l’orifice créé, en l’avançant suffisamment.
Nivelage pour amorcer la pente permettant l’écoulement de l’eau.
Etape 4 : Cimentage pour colmater et fixer le tube définitivement.
Fin des opérations :
Bilan : Il a plu toute l’après-midi. Bon bain de boue pour la peau et la totalité des vêtements et mains tétanisées à taper comme un boeuf pour la création de l’ouverture et le bèchage de la terre.
Fatigué mais satisfait, Mission accomplie ! 🙂
Un grand MERCI à Super Fernand, sans qui, depuis le début du projet, bien des choses n’auraient été possibles !